Chapitre 1
Le Ladakh, au nord-ouest de la chaîne himalayenne, est le Territoire de l’Inde le plus élevé en altitude moyenne. On ne peut atteindre Leh, 3500 m et capitale du Ladakh, que par avion ou par des cols routiers parmi les plus hauts de la planète, qui restent enneigés de longs mois chaque année. À l’abri de la mousson, le Ladakh connaît un climat désertique de très haute altitude avec moins de 100 mm de pluies annuelles.
L’orge est cultivée jusqu’à 4500 m d’altitude. Les hautes steppes sont exploitées par des nomades pour la transhumance estivale des troupeaux de chèvres, de moutons et de yaks. Le mode de vie est essentiellement tibétain.
Chapitre 2
L’eau nécessaire à la vie provient de la fonte des neiges et des glaciers. Les hauts plateaux tibétains du Ladakh comptent de nombreux lacs (tso en tibétain), dont les célèbres Pangong Tso et Moriri Tso. Sur la rive de ce dernier, le village de Korzok, 4595 m, est un des lieux habités les plus élevés de la planète. En été, sur les hauteurs du lac Tsomoriri, une population nomade vit sous tente du produit de son élevage de yaks et de la laine pashmina obtenue de ses chèvres.
Le Ladakh est traversé d’Est en Ouest par une longue dépression de 500 km où coule le haut Indus et où vivent la plupart des habitants. Au milieu de ces étendues désolées, les oasis forment des taches vertes propices à la vie. Le ciel est exceptionnellement clair du fait de l’absence d’humidité et les sommets distants de dizaines de kilomètres donnent l’impression d’être tout proches.
Chapitre 3
Les monastères du Ladakh sont des lieux vivants où résident des moines, des lamas ou des Rimpoché (lamas reconnus comme la réincarnation d’un grand maître). On y pratique des cérémonies ou les enseignements du bouddhisme tibétain, selon les différentes écoles et mouvements véhiculés par les grands maîtres qui se sont succédés. Les monastères ou gompa sont perchés sur des pitons rocheux ou à flanc de montagne. Richement ornés, ces temples dédiés à Bouddha regorgent des offrandes des fidèles.