Le site
de Trois Roches
Le site de trois Roches se trouve au pied du Grand Bénare. Avant que le cyclone Hyacinthe emporte tout en 1980, on découvrait un lieu bucolique, trois gros blocs blancs et lisses et une superbe dalle de basalte devenue blanche à force d’être polie, enchâssée de grands filaos au pied desquels poussaient un tapis de gazon et quantité de pâquerettes.
Aujourd’hui, sur cette dalle, seuls les blocs demeurent les témoins de ce bouleversement, tandis que les flots de la Rivière des Galets disparaissent dans une faille aussi étroite que profonde, cascadant spectaculairement.
La Plaine des Tamarins
La forêt de Tamarins des Hauts, située à 1800 m d’altitude sur un plateau dominant La Nouvelle et séparé de Marla par la Rivière des Galets, est un vestige de la forêt primitive qui recouvrait jadis les terres du Cirque.
Mais, très résistant, il continue à vivre en redressant ses branches. Ses graines ne peuvent germer qu’après un incendie ou un défrichement qui met le sol à nu. En bordure du plateau, avant que le sentier dégringole jusqu’à la Rivière des Galets, se trouve la mare aux petits « serrés », petit plan d’eau où s’abreuvent les bovins et habitat d’une multitude de petits poissons qui ont donné leur nom à la mare.
Le plateau du Kelval
Le plateau du Kelval, dans un environnement bucolique, se situe à 1768 m d’altitude, dominé par le massif du Gros Morne et la crête des Trois Salazes. C’est une vaste clairière au centre de laquelle s’étale paisiblement une mare alimentée par une source pérenne. Chaque matin, mais tout particulièrement en novembre, lorsque les premiers rayons de soleil surgissent au-dessus du Gros Morne, une lumière intense illumine le plateau et la végétation telle la manifestation du divin, provoquant irrémédiablement une émotion, une sensation de paix et de beauté intenses.
Tout autour du plateau, on découvre une belle forêt de bois de couleurs centenaires composée de Tamarins, Bois de Nèfles, Mahot, Bois Maigres, etc… auxquels se mêlent des fleurs jaunes et des bringelliers ayant atteint la taille d’arbres véritables.
Alimenté par une source, le plan d’eau pérenne constituant la mare du Kelval héberge une multitude de petits poissons, les «p’tits serrés».
Il attire également une colonie de salanganes qui rasent inlassablement la surface de l’eau à la recherche d’insectes qu’elles gobent en piqué. De même, c’est à la mare que viennent s’abreuver les bovins qui vivent en liberté dans la forêt. Le matin, par grand ciel bleu, le Morne de Fourche se reflète dans ses eaux calmes.
